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[Chronique]: « La vie en face… ne vous déplaise »

« La vie en face… ne vous déplaise » est un récit autobiographique/fiction de 2016 écrit et publié par Anne Dejardin.

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Quelques mots sur l’auteure…

Anne Dejardin est une auteure d’origine belge, femme de lettres et scientifique (elle possède un diplôme universitaire de mathématiques). L’écrivaine a déjà écrit un livre en 1998 intitulé « Une vie normale ». Outre ce deuxième roman, elle anime des ateliers d’écriture dans le sud de la France.

Un tout grand merci à Anne pour ce livre !

 

Une nouvelle étape marque la vie de l’auteure/narratrice: c’est l’heure de la retraite« Retraite » mot qui désigne aussi le lieu idéal pour se consacrer à l’écriture…

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Anne Dejardin a choisi d’écrire !

Le temps du repos, mais aussi le début de nouvelles (pré)occupations tout en continuant à donner du sens à son existence. Et quoi de mieux pour marquer le coup que de se replonger dans son passé ? (Idée plus facile à mener que de vouloir retransformer sa maison selon les principes du Feng shui).  L’auteure décide de mettre son talent d’écriture dans la réalisation de ce projet de journal. 

L’écriture a un sens dans ma vie. C’est du travail mais c’est essentiel. Il me semble que j’ai passé ma vie à l’oublier pour le redécouvrir et l’oublier aussitôt. Il faut encore déterminer le cadre à donner à cette écriture, le temps à lui consacrer, le moment de la journée, jusqu’où mener l’écriture, blog, éditeur Presse du midi ou autre (voire à compte d’auteur) ou lecture à Raphaël seul?

Dans ce récit, le lecteur rentre dans son intimité, ses ressentis et ses souvenirs. Il n’y a pas de chronologie particulière mais un partage selon ses envies et son inspiration. Elle parle essentiellement de sa vie de famille avec son nouvel époux, Raphaël, et de la difficulté de former une famille recomposée. Ses rapports avec ses beaux enfants et leurs amoureux ne sont pas toujours aisés et il est parfois ardu de se faire une place.

Déjà qu’on m’a imposé d’aimer mes beaux enfants… Et oui, pour un premier mariage, on parle de ce qui fait partie du panier de la mariée, c’est-à-dire ce qu’elle apportera au couple, à cette nouvelle communauté qui se forme. Pour les remariages, on a aussi un panier, mais il est déjà garni et on doit faire semblant qu’il s’agit d’un cadeau.

Une de ses belles-filles est enceinte et la narratrice se pose la question de savoir quelle place, quels liens nouer avec le futur bébé?

Elle retrace aussi sa jeunesse marquée par une première union et par la venue de ses enfants.

On sent également la culture de l’auteure au travers de l’évocation de ses goûts littéraires. Elle évoque notamment dans son livre les soeurs Brontë à qui je voue également une grande passion. Il y a aussi quelques noms cités que je ne connaissais pas et qui ont attisé ma curiosité (comme Ghérasim Luca dont elle recommande le style d’écriture).

 

Une bonne dose d’humour dynamise ce récit de vie (la question se pose: qu’est-ce qui est vrai dans ce livre et où s’arrête la fiction?).

Dès le départ, on sent que l’auteure maîtrise bien le jeu de l’écriture. C’est très plaisant et on imagine facilement ce récit en oral devant un public…

 

 

 

 

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